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- Après les déclarations de Loulou Nicollin sur l’incapacité marseillaise à venir faire un résultat sur ses terres, c’est avec un plaisir non dissimulé que les olympiens sont repartis avec 3 points dans la besace (sur un nouveau but de Gignac). Loulou, de son côté, frustré par son équipe et bien peiné de ne toujours pas voir son sexe, et ce depuis 1975, se défoule sur ses joueurs dès qu’un micro est tendu.
Le Mad Professor absent, les assistants sont sortis de la reserve pour exprimer leurs talents. Il vous laisse savourer.
Les notes :Mandanda (3/5) : Face à un trident offensif Camara-Herrera-Utaka (la rime avec « caca » n’est pas fortuite), le gros matou a tranquillement veillé sur sa surface, engoncé dans un ignoble maillot vert. Peut être un projet de maillot third pour 2013-2014, quand l’OM ne jouera plus qu’en orange et s’appellera (enfin ?) SW87.
Fanni (3/5) : Il a fallu quelques minutes à peine à Fanni pour nous faire regretter César. On se demande ce que fait Marius (oui, une dernière fois), et on souhaite autant de bonheur à Azpilicueta chez les Marchands de Gloire que Drogba avant lui. Fuck you, Chelsea FC.
Morel (2/5) : Si la défense de l’OM était une femme, Jérémy Morel a fait de son couloir gauche le vagin : facile à lubrifier, agréable à pénétrer, plus sûr chemin vers le but. Azpi parti, les adversaires de l’OM vont pouvoir apprendre à varier les plaisirs…
Mbia (4/5) : En filant la métaphore, Stéphane Mbia en serait le clitoris : exubérant, facile à exciter, mais une légère tendance à s’enflammer qui peut nuire à son efficacité. À l’heure actuelle, et en pensant à ses meilleurs matches sous le maillot phocéen, à ses interviews mythiques et à ses échanges prometteurs avec Barton (on y reviendra), son départ paraît aussi douloureux qu’une excision.
Nkoulou (3/5) : Pas de comparaison avilissante pour Julio, devenu le patron que son compatriote, plutôt pitre, rêvait d’être. Continue de s’éloigner de Philippe Christanval pour se rapprocher de Laurent Blanc sur le terrain, mais 5000 ans de civilisation et 60 ans de journalisme sportif idiot continuent de lui compliquer la vie. Le dernier libéro au monde, c’est lui.
Kaboré (4/5) : Alors que l’on a enfin trouvé Charlie, le voici qui prend du galon : au gré des départs, il est désormais titulaire au milieu défensif et à droite de la défense, et premier remplaçant de l’arrière gauche (handicapé) et du stoppeur (blessé). A plus progressé en une déclaration farfelue dans l’Equipe qu’en 5 ans à l’OM.
Cheyrou (3/5) : Alors que son maillot n’est toujours pas floqué « Source anonyme au sein du club », Benoit a décidé de lancer sa saison avant le mois d’octobre, ce qui pourrait être utile à son équipe. Devrait arrêter de sécher les ateliers corners pour parler avec Raphaël Raymond et Thierry Muratelle. Un de plus et l’assistant s’immole, dans son beau maillot floqué Lucho.
Amalfitano (3/5) : Toujours nerveux, encore peu inspiré, il s’est mis aux frappes dégueulasses de 30 mètres pour concurrencer Cheyrou et Kaboré au classement du trophée Lorik Cana. Match moyen mais beau travail sur le but. Comme quoi le foot c’est comme les filles : c’est mieux quand c’est simple.
Ayew (3/5) : confirme son début de saison moyen. Peut-être une stratégie pour créer le trouble dans la tête des recruteurs anglais et faire passer Jordan pour le maillon fort de la fratrie.En progrès par rapport à ses sorties précédentes, mais encore très loin de son meilleur niveau, il monte en puissance. Et il en aura bien besoin, puisque les dirigeants semblent prêts à disputer une 2ème saison sans arrière gauche. Anigo-Labrune, think different.
Valbuena (4/5) : Grosse activité pour créer du liant offensif. Une belle ouverture sur laquelle Gignac aurait pu bénéficier d’un penalty pour une faute d’un Mbiwa omniprésent. Le petit a joué plus de ballons de l’extérieur que Gascoigne à l’Euro 96. A aussi engueulé Gignac pour un centre raté, comme un symbole des nouvelles attentes qui entourent l’avant centre marseillais.
Gignac (4/5) : Récupérer le numéro de Brandao pour s’emparer de son mojo était une grande idée. Si ses déplacements sont toujours aussi indéchiffrables, il a marqué d’un geste qu’il maitrise : face au but, crochet, frappe enchainée. À noter que comme disait Gerets, « Hilton, c’est la classe » (oui, oui), comme lors d’un OM-TFC du printemps 2009.
Remplaçants :Jordan Ayew : rentre pour conserver le ballon et apporter de la fraicheur, et s’est surtout appliqué à faire le guignol. Le talent ne suffit que jusqu’à un certain point, espérons que ce ne soit pas Reading.
Loic Rémy : rentré pour 5 minutes (Baup, roi du coaching), il a trouvé le moyen de toucher le poteau sur une superbe ouverture d’Ayew (est-il vraiment nécessaire de préciser le prénom ?)
Abdullah : Le plus jeune assistant du mad a pu savourer l’entrée en jeu de son poulain : 2 passes, toutes réussies. Monsieur 100%.
Les autres apparitions :Joey Barton (5/5) : Une première sortie réussie pour Joey, avec un superbe rant twitter pour chauffer à blanc les assitants du Mad, déjà conquis.
« Hey Joe, I said
_ Where you gonna run to now, where you gonna go ?
_ I’m goin’ way down south »
Papa Gignac : Alors que Joe viendra bientôt lui prêter main forte en tribune, le père d’André-Pierre assure déjà le spectacle. Ne manquent que Hulk Hogan, du hard rock et des confettis.